Train d'Artouste - Samedi 17 Août.
Superbe Soleil annoncé toute la journée.
Tôt le matin au premier départ des télécabines de la station d'Artouste Laruns.
Petit coucou matinal au géant de pierre.
Une rapide montée en télécabine pour prendre le train.
Nous sommes prêts et avertis.
Directement dans l'ambiance, direction le TUNNEL DE L'OURS
Juste à la sortie du tunnel, le paysage est magnifique, grandiose.
Petit coup d’œil vers l'arrière, la sortie du tunnel.
Pour la petite histoire, ce train est celui mis en oeuvre pour la construction du barrage hydroélectrique du lac d'Artouste.
Le train permettait aux ouvriers de se rendre sur le chantier et l'alimentait en matériaux.
Belle idée que cette navette sur cette voie en pleine montagne. Nous allons mettre une heure pour trouver l'arrivée.
Autant prévenir, il y aura de la photo ...
Nous sommes dans le premier train de la journée, mais suivis de près par sa doublure.
Très osé ce trajet. Parfois le vide juste en dessous est impressionant.
Et les photos s'enchaînent...
En plus de la proximité du vide, quelques rochers sont suspendus au dessus de nos têtes.
Heureusement les câblages sont nombreux et inoxydables
Une marmotte en contrebas semble nous signaler notre prochaine arrivée.
Là-bas au fond le barrage du Lac d'Artouste et sa gare.
Il est 10h00 du matin, et nous flânons un peu dans la gare.
L’affluence est tellement forte qu'à la réservation quelques jours plus tôt, il n'y avait déjà plus de forfait court (2h30).
Donc ce sera forfait journée et train retour vers 19h00.
Comme les marmottes et les vaches nous regardons passer, arriver les trains.
Il faut dire que chaque demi-heure, 2 trains complets arrivent en gare.
Mais la rando, c'est vers le haut.
Et on commence par des marches, direction le haut du barrage et le lac d'Artouste.
Et sur la carte TOPO,
Quelques centaines de mètres plus loin et plus haut, notre premier palier, au barrage et au lac.
Depuis le barrage, vues vers le haut et vers le bas.
On peut voir toute l'infrastructure ferroviaire mise en oeuvre pour la construction.
Le barrage-poids en gradins donne envie de s'installer pour contempler les panoramas environnants.
Granit à gogo pour cairns en collection. Véro ne sait où donner de la pierre.
Après cette flânerie, bien équipés nous attaquons le sentier au bord du lac.
Encore et toujours beaucoup de photos, des cailloux, des torrents, et la flore.
Et aussi, un pécheur surpris de loin.
Notre objectif, le lac d'Arrémoulit. Donc c'est plus haut et nous commençons à nous élever.
Notre but de la journée, le lac d'Arrémoulit est là
Puisqu'il y a un refuge, et comme prévu, ce sera déjeuner en terrasse.
Vues imprenables sur les névés, les cimes, le lac et le ciel bleu.
L'endroit est élevé, mais très fréquenté. C'est desservi par un train, mais aussi par les courses en montagne. De tous côtés, d'Espagne et de France.
Nous cherchons un coin plus calme pour digérer.
Après ce bon moment de calme, de repos, de contemplation et un dernier coucou à ce lac d'altitude, c'est le retour vers la gare par le même chemin. La boucle par le passage d'Orteig, réputé difficile, ce sera pour une prochaine fois, peut-être.
Pendant la descente, ...
Une belle surprise, le soleil couchant sur le troupeau plus haut, donne des reflets brillants de strass sur le gazon.
Derniers trains, tout le monde redescend, chiens de bergers, bergers et touristes.
C'est reparti pour une petite heure sous le regard de marmottes impatientes de retrouver le calme des montagnes.
Les photographes ne peuvent pas se calmer et le trajet passe vite entre vallée, sommets, pâturages, les verts et les marrons, la brume et le ciel bleu...
Voici déjà le tunnel de l'ours.
Arrivés en gare, quelques derniers clichés du jour.
Vue plongeante sur le lac de Fabrèges. Le Van nous y attend pour une troisième nuit en autonomie.
Quelle magnifique journée en pleine nature. Même si l'aller et retour en train peut sembler un brin attraction, il nous a permis d'atteindre un endroit magnifique et nous avons malgré tout crapahuté 11 kilomètres.
C'est pas mal, surtout après la randonnée de la veille de 18 kilomètres.