Tour des lacs d'AYOUS - Vendredi 16 Août.
Comme prévu la veille, nous sommes aux aurores au parking du lac de Bious Artigues.
Sauf que le parking est déjà plein à 7h00 du matin. Donc on se rabat sur celui du bas pour petit-déjeuner.
Une demi heure supplémentaire en montée à l'aller et une demi heure au retour en descente.
Nous n'aurons jamais commencé une randonnée si tôt, à 8h30, go, go, go, il fait beau.
Et ça monte tout de suite donc ...
En quelques minutes déjà pléthore de photos. Ça promet pour la suite.
Premier point, sous le barrage du lac de Bious Artigues,
Logo du Parc National des Pyrénées que nous retrouverons souvent.
On s'éloigne petit peu par petit peu et en pente douce.
Le Gave de Bious, une "grimpillotte" et c'est le plateau ... du gave de Bious
Une "grimpillotte" de plus, quelques cairns et des dizaines de photos plus loin c'est la clairière du col Long d'Ayous et sa cabane.
Déjà plusieurs clichés du pic du midi d'Ossau dit Jean-Pierre.
L'une des légendes à l'origine peut-être: Jean et Pierre, les noms de deux frères jumeaux, bergers des montagnes d’Ossau, chargés d’empêcher l’intrusion des barbares. Alors qu’un fracas formidable a dispersé leur troupeau, un bouc vient à mordre Jean, « le petit d’humeur joyeuse », aussitôt secouru par Pierre, « le colosse taciturne ». Mais une brouche (sorcière) s’en mêle, précipitant les deux frères dans son antre souterraine, alors qu’en surface les barbares anéantissent bêtes et gens. Mais bientôt Jean et Pierre jaillissent du volcan – le pic du Midi d’Ossau est réellement le vestige d’un ancien volcan ! – embrochant de leurs « épées de feu » jusqu’au dernier des envahisseurs. Et les brouches de pétrifier les jumeaux pour immortaliser leur exploit, figeant côte à côte Grand Pic et Petit Pic d’Ossau pour l’éternité…
On le retrouvera souvent, ce géant de pierre, sur les nombreuses photos de cette randonnée.
Nous atteignons une belle esplanade ponctuée par le lac Roumassot.
Du haut du pic là-haut, les silhouettes humaines ne voient sûrement pas les colchiques qui tapissent la prairie.
Le troupeau de vaches permet un petit jeu. Celui qui photographie la photographe qui photographie les vaches et la photo des vaches photographiées par la photographe photographiée. Vous suivez?
Avant de monter à l'étage suivant, petit arrêt sur ce groupe au refuge avec ânes et chien.
La petite marche longe une cascade, déversoir du lac du Miey vers le lac Roumassot.
Une Cardabelle en chemin.
En nous élevant, autre point de vue du Roumassot.
Lac du Miey et vues sur Jean-Pierre.
Lac Gentau, attention, ouvrez les yeux
En surplomb du lac Gentau, le refuge d'Ayous, son toit de tavaillons (Tavaillon ici ?), sa plage.
Une nouvelle ascension pour approcher du lac Bersau.
C'est là que nous déjeunerons sous la surveillance des inévitables vautours.
Nous reparlerons plus loin des strates ovines en face
Après une fameuse collation, le safari photo, c'est reparti.
Tout est calme, jusqu'à l'arrivée des strates ovines précédemment signalées.
Le Patou semble seul pour encadrer le troupeau.
Nous sommes carrément traversés par le troupeau et cela dure et dure. Que de bèèèèè bèèèèè.... Que de clochettes aussi.
C'était un plan que nous avions imaginé sans trop y croire.
Ne les comptez pas, les moutons. Je compte sur vous jusqu'à la fin de cet article.
Et finalement après plusieurs "... ce sont les dernières", "... ce sont les retardataires", le troupeau de laine s'effiloche par où nous étions arrivés.
Le calme revenu, on peut s'extasier de la clarté de l'eau, des feuilles de Cardabelle et des belles arabesques d'herbes aquatiques.
On monte au point le plus haut de cette boucle.
Le panorama est pas mal sur les sommets alentours et le lac Casterau vers lequel nous descendrons bientôt.
La descente aurait pu être rapide. C'était sans compter les petites fleurs, un nouveau troupeau de moutons, un troupeau de cheveaux, les paysages au loin.
Vers les cabanes de la Hosse, 2 Border Collie veillent, et les vautours survolent.
Ceci n'est pas un cube.
Autour du lac de Casterau, moutons, criquets, passereaux, paysages, derniers iris et Cardabelles, ... et ma belle.
La longue descente va nous ramener vers le plateau du gave de Bious. Si si tout là-bas en bas.
Au passage, là-bas en face notre départ du lendemain
Trop facile de descendre, d'inévitables photos nous attendent.
On y trouve, ma belle, un audacieux cairn et les colchiques inévitables désormais.
Les iris maintiennent leurs derniers pétales, alors que les têtards poussent au fond d'une mare.
De nouveau les moutons jouent les strates, ou les stars?
Et tout çà dans un magnifique paysage Pyrénéen.
La plaine du gave de Bious, pâturage riche en vaches et chevaux.
Cette vache là ne se satisfait pas de l'herbe.
Les paysages du matin reviennent pour boucler cette magnifique randonnée ensoleillée
La prochaine nuit sera de nouveau au bord du lac de Fabrèges pour être au plus près du télécabine d'Artouste et de son fameux train... Mais on verra ça demain.